T-ABAK-BROCHURE-EXE.indd - page 40

38 39
Fréquence des signes et symptômes fonctionnels
à l’inclusion (visite 1) et à 3 mois après le passage
à des collyres non conservés (visite 2)
chez les patients glaucomateux
(50)
Gêne à l’instillation
Au moins un symptôme
entre les instillations
Signes palpébraux
Signes conjonctivaux
Kératite ponctuée
superficielle
Fréquence des signes et symptômes fonctionnels (%)
Visite 1
Visite 2
*
p < 0,001
*
*
*
*
*
0
20
40
60
80
100
Une étude transversale
(42)
réa-
lisée chez 101 patients traités
par collyres antiglaucomateux
a révélé que plus de la moitié
des patients souffrent d’alté-
rations de la surface oculaire :
59% d’entre eux présentent sur
au moins un œil des symptômes
de sécheresse oculaire, sévères
pour 27%. Le test de Schirmer
indique une production lacrymale
défectueuse chez 61% des pa-
tients, sévère dans plus de la
moitié des cas. Une étude ancil-
laire de la Woman Health Study
et de la Physicians Health Study
a objectivé le fait que la séche-
resse oculaire entraîne une alté-
ration mesurable de la qualité de
vie
(53)
et, en 2004, a été rapportée
une association entre une qualité
de vie détériorée pour cause de
malvoyance et la présence d’ef-
fets indésirables locaux, condui-
sant à une insatisfaction et à une
mauvaise observance
(54)
.
L’observance constitue un point
essentiel dans une maladie chro-
nique telle que le glaucome
(55)
,
insidieuse et asymptomati-
que, nécessitant néanmoins un
traitement à vie. Un traitement
considéré par le patient comme
contraignant, de par une fré-
quence d’instillations pluriquo-
tidienne
(56,57)
ou présentant des
effets indésirables
(58)
s’accompa-
gnera inévitablement d’une ob-
servance médiocre, limitant l’ef-
ficacité thérapeutique. En effet,
un quart des patients déclarent
avoir des effets secondaires pé-
nibles liés à leur traitement
(59)
et ces effets secondaires gê-
nants représenteraient 64% des
causes de non observance dans
le glaucome.
Enfin, l’arrêt des collyres avec
conservateurs ou leur subs-
titution par des collyres sans
conservateur apporte des amélio-
rations très significatives de ces
signes et symptômes
(50)
, (FIG .4).
Ceci a été confirmé par une large
étude menée dans 4 pays euro-
péens sur 9658 patients trai-
tés par collyre bêta-bloquant
avec ou sans conservateur. Les
symptômes ressentis par les pa-
tients ainsi que les signes objec-
tifs étaient tous moins fréquents
avec le collyre non conservé
(p < 0,0001) :
• inconfort à l’instillation (19%
vs 42%)
• sensation de corps étranger
(15% vs 48%)
• picotements ou brûlures (20%
vs 48%)
• sensation de sécheresse ocu-
laire (16% vs 35%).
Une réduction significative
(p < 0,0001) de tous les symptô-
mes et signes oculaires a été ob-
servée chez les patients dont les
traitements avec conservateur ont
été réduits ou remplacés par un
collyre non conservé
(60)
, (FIG.5).
FIG.
4
1...,30,31,32,33,34,35,36,37,38,39 41,42,43,44,45,46,47,48,49,50,...54
Powered by FlippingBook